Lecteur, d’un regard tantôt voyeur.
Voyeur, d’un regard tantôt lecteur.
Parlons ensemble via le trait
Qui tantôt glisse en alphabet
Pour dans l’esquisse se jeter
Ainsi l’essor en est jeté
La poésie et le dessin
Yeux dans les yeux
Main dans la main
Cherchent à faire naître la cadence
De leurs cimaises de papier
Ils tourbillonnent de tout côté
Dans une valse de romance
A vous de voir s’il vous en lit
A vous de lire s’il vous en voit
Lecteur, voyeur
De nos deux traits
Haussez la voie
Poussière d'étoile - Acrylique sur toile - 80x80 cm
L'histoire que tu veux se déroule à l'endroit que tu désires.
Un endroit peint de la couleur de ton imagination.
Sa teinte s'abreuve à la source de ton être.
Tu y tapisses tes joies.
Tu y supplantes tes pleurs.
Tu y sublimes tes craintes.
Tes personnages sont tes matelots, perdus dans une mer où toi seul sait le chemin.
Un endroit peint de la couleur de ton imagination.
Sa teinte s'abreuve à la source de ton être.
Tu y tapisses tes joies.
Tu y supplantes tes pleurs.
Tu y sublimes tes craintes.
Tes personnages sont tes matelots, perdus dans une mer où toi seul sait le chemin.
Azylis - huile sur toile - 63x90 cm
Feu de bois
Une clef de sol
Au fil de l'eau
D'une colonne
Te tisse le dos
A la lumière
De ta portée
Savoure la terre
D'être assiégée
Les notes
Tiennent leurs positions
A la litote
Du crayon
Une guitare
S'éveille en toi
Brûlant ta chaire
Comme feu de bois
Une clef de sol
Au fil de l'eau
D'une colonne
Te tisse le dos
A la lumière
De ta portée
Savoure la terre
D'être assiégée
Les notes
Tiennent leurs positions
A la litote
Du crayon
Une guitare
S'éveille en toi
Brûlant ta chaire
Comme feu de bois
La liseuse – fusain sur toile - 79x99 cm
Livre
Abyssale colère
Teintée de vers
Livre
Brûlure de guerre
Âme des cimetières
Livre
Pages ensevelies
Appels de nuit
Livre
Demeure des stèles
En main d'Estelle
Abyssale colère
Teintée de vers
Livre
Brûlure de guerre
Âme des cimetières
Livre
Pages ensevelies
Appels de nuit
Livre
Demeure des stèles
En main d'Estelle
Rubedo - Acrylique sur toile - 86x66 cm
Phénix
Sur le phénix
Au petit jour
Renaît l'amour
A son beau fixe
Retour de flamme
Au sein des cendres
Cavale Cassandre
A dos de larme
Des chevauchées
Ferrées en art
Desquelles Ronsard
Fit mélopées
Aux crépuscules
Soir et matin
Chante un refrain
Qui se consume
Sur le phénix
Au petit jour
Renaît l'amour
A son beau fixe
Retour de flamme
Au sein des cendres
Cavale Cassandre
A dos de larme
Des chevauchées
Ferrées en art
Desquelles Ronsard
Fit mélopées
Aux crépuscules
Soir et matin
Chante un refrain
Qui se consume
Azilys – crayon sur papier - 59x42 cm
Il y a des soirs
Il y a des soirs
Où les souvenirs défilent
Où les lumières de la ville
Descendent du haut de leur perchoir
Il y a des soirs
Où l’avenir s’arrête
Offrant le rêve de ses conquêtes
Aux fleurs humides du désespoir
Il y a des soirs
Où les perdus sont de la fête
Ils content alors guillerette
Dans une épaisse fumée noire
Il y a des soirs
Où la fortune du présent
Laisse au mendiant pour un moment
Les clefs secrètes du manoir
Il y a des soirs
Où les souvenirs défilent
Où les lumières de la ville
Descendent du haut de leur perchoir
Il y a des soirs
Où l’avenir s’arrête
Offrant le rêve de ses conquêtes
Aux fleurs humides du désespoir
Il y a des soirs
Où les perdus sont de la fête
Ils content alors guillerette
Dans une épaisse fumée noire
Il y a des soirs
Où la fortune du présent
Laisse au mendiant pour un moment
Les clefs secrètes du manoir
Ocean – Tryptique - Acrylique sur bois - 90x42 cm
Cabre de houle
De sur ton dos
Tels mille taureaux
Charge l'écume
Au son des conques
Fie de quiconque
S'embrase la lune
Les coquillages
Dans un orage
Prennent vague à l'âme
Cabre de houle
Chevaux qui roulent
N'arrête le mors
De sur ton dos
Tels mille taureaux
Charge l'écume
Au son des conques
Fie de quiconque
S'embrase la lune
Les coquillages
Dans un orage
Prennent vague à l'âme
Cabre de houle
Chevaux qui roulent
N'arrête le mors
Ut pictora poesis - huile sur toile - 60x80 cm
Dévoile crinière
Médusa
Dessous ton drap
Serpentent les fleurs
De Pandore
Des traits rimés
Aux assonances grises
La mine éprise
Se langue en v
Aux confluents
Des idées fleuves
Se croisent parents
Que l'art abreuve
De nos regards
Se taille la pierre
Léonard,
Dévoile crinière
Médusa
Dessous ton drap
Serpentent les fleurs
De Pandore
Des traits rimés
Aux assonances grises
La mine éprise
Se langue en v
Aux confluents
Des idées fleuves
Se croisent parents
Que l'art abreuve
De nos regards
Se taille la pierre
Léonard,
Dévoile crinière
Cosmos 01 Acrylique sur toile - 63x95 cm
Vague à l’âme
Où vas-tu, âme
Mon navire au port
Te joues-tu d’un support
Qui ne soit brise lame
Libre de l’escarcelle
Rejoins-tu tes semblables
Dans une mer de sable
Qui toujours t’appelle
T’envoles-tu vers le large
Le cœur serré
Triste d’avoir laissé
L’enclos de ta berge
Vers un amant
Qui t’attend draps
Quitte mes bras
Sans supplément
Je ne suis pas triste
Dans mes glaïeuls
Hors de mon seuil
Un souffle subsiste
Où vas-tu, âme
Mon navire au port
Te joues-tu d’un support
Qui ne soit brise lame
Libre de l’escarcelle
Rejoins-tu tes semblables
Dans une mer de sable
Qui toujours t’appelle
T’envoles-tu vers le large
Le cœur serré
Triste d’avoir laissé
L’enclos de ta berge
Vers un amant
Qui t’attend draps
Quitte mes bras
Sans supplément
Je ne suis pas triste
Dans mes glaïeuls
Hors de mon seuil
Un souffle subsiste
Alex – fusain sur papier - 42x58 cm
Répit de lune
Répit de lune
Au matin clair
S’offre l’éclair
Calme lagune
Foudre de nuit
Quand de travers
Souliers de vair
Passent minuit
Charme demeure
Aux douze sons
Que Cendrillon
Effeuille fleur
Paratonnerre
Tant adoubé
Attend de foudre
doux baiser
Répit de lune
Au matin clair
S’offre l’éclair
Calme lagune
Foudre de nuit
Quand de travers
Souliers de vair
Passent minuit
Charme demeure
Aux douze sons
Que Cendrillon
Effeuille fleur
Paratonnerre
Tant adoubé
Attend de foudre
doux baiser
Charlotte - huile sur toile - 100x75 cm
Acajou
Un temps étrange
Sur le sommeil
Colore vermeil
Les peaux d’orange
Quel visagiste
A la sanguine
Épluche mines
Quand posent les gestes
Toile sur joues
De l’acajou
Empreinte l’écorce
Déjà s’amorce
Le chant du teint
Nouveau matin
Un temps étrange
Sur le sommeil
Colore vermeil
Les peaux d’orange
Quel visagiste
A la sanguine
Épluche mines
Quand posent les gestes
Toile sur joues
De l’acajou
Empreinte l’écorce
Déjà s’amorce
Le chant du teint
Nouveau matin
La vague - Acrylique sur toile - 80x80 cm
Destinées
Je suis perdu monde
Dans tes dédales infinis
Dans tes humeurs immondes
Et tes cruelles envies
De nous avoir créé
Un triste jour de pluie
Et de jouer aux dés
Avec nos courtes vies
Beaucoup te remercie
Car le destin aimable
Au cours de bonnes parties
A été favorable
Mais nombreux te haïssent
Pour ce séjour sur terre
Car leur vie est supplice
Ils ne craignent plus l’enfer
Je suis perdu monde
Dans tes dédales infinis
Dans tes humeurs immondes
Et tes cruelles envies
De nous avoir créé
Un triste jour de pluie
Et de jouer aux dés
Avec nos courtes vies
Beaucoup te remercie
Car le destin aimable
Au cours de bonnes parties
A été favorable
Mais nombreux te haïssent
Pour ce séjour sur terre
Car leur vie est supplice
Ils ne craignent plus l’enfer
Azilys – sépia sur papier - 30x30 cm
Dans la silhouette de nos corps
Se dessine l’histoire de nos vies
Se dessine l’histoire de nos vies
La main d'Isis - huile sur toile - 70x90 cm
La ville - Acrylique sur toile - 68x95 cm
La ville et ses pleurs
La ville est belle et ses lueurs
Traversent les yeux des passants
La ville est belle et ses humeurs
Sont celles d’un adolescent
Versez les larmes dans les égouts
Qui ont des crasses plein les poumons
La bergère monte ses moutons
Au loin s’égrène l’haleine du gnou
Et les buissons demeurent pensifs
Dans cette histoire sans lendemain
Quel plaisir à caresser d’une main
La pâle écorce de l’if
La ville nous crie ses beaux jurons
Charretiers en cœur dans la chanson
Vous allez voir mes belles brebis
J’ai des milliers de confettis
Des quartiers bleus comme des sauterelles
Des rues en fleurs et en marelles
Où les enfants pourront jouer
Cheveux au vent plein de gaieté
La ville est belle et ses lueurs
Traversent les yeux des passants
La ville est belle et ses humeurs
Sont celles d’un adolescent
Versez les larmes dans les égouts
Qui ont des crasses plein les poumons
La bergère monte ses moutons
Au loin s’égrène l’haleine du gnou
Et les buissons demeurent pensifs
Dans cette histoire sans lendemain
Quel plaisir à caresser d’une main
La pâle écorce de l’if
La ville nous crie ses beaux jurons
Charretiers en cœur dans la chanson
Vous allez voir mes belles brebis
J’ai des milliers de confettis
Des quartiers bleus comme des sauterelles
Des rues en fleurs et en marelles
Où les enfants pourront jouer
Cheveux au vent plein de gaieté
Tonatiuh – sépia sur papier - 42x58 cm
Août-Septembre
A l’heure de sa révérence
Août, de son galurin blanc
Prit le pari de ta naissance
De sa baguette de sureau
Il tapota sur son chapeau
Puis formula ses espérances
Je te ferai petit et beau
Fils des étoiles, frêle angelot
D’un souffle d’air tu jailliras
Tel Ménélas au sein de Troie
Et en effet tu virevoltas
La belle Hélène t’ouvrant les bras
Qui de son amour le plus tendre
Embrassa les joies de Septembre
A l’heure de sa révérence
Août, de son galurin blanc
Prit le pari de ta naissance
De sa baguette de sureau
Il tapota sur son chapeau
Puis formula ses espérances
Je te ferai petit et beau
Fils des étoiles, frêle angelot
D’un souffle d’air tu jailliras
Tel Ménélas au sein de Troie
Et en effet tu virevoltas
La belle Hélène t’ouvrant les bras
Qui de son amour le plus tendre
Embrassa les joies de Septembre
Guadalupe – fusain & sépia sur papier - 42x58 cm
Nous t'avons esquissée
De nos jeux de velours
Te frayant un détour
Sous la voute étoilée
Nous t'avons vu danser
Dans ta bulle de cocon
Entrechats et glaçons
Passionnément croqués
Et si belle de nuit
Tu fleuriras le jour
Arborant un amour
Né d'un regard fortuit
Aujourd'hui dans nos bras
Demain sur les chemins
La vie a ses festins
Qui ne tiennent qu'à toi
De nos jeux de velours
Te frayant un détour
Sous la voute étoilée
Nous t'avons vu danser
Dans ta bulle de cocon
Entrechats et glaçons
Passionnément croqués
Et si belle de nuit
Tu fleuriras le jour
Arborant un amour
Né d'un regard fortuit
Aujourd'hui dans nos bras
Demain sur les chemins
La vie a ses festins
Qui ne tiennent qu'à toi
Anvers - acrylique sur toile - 56x100 cm
Brouille art
Mine triste
Crayon gras
De l’artiste
Taille le bras
Lèvres sèches
Bleu azur
Ne murmurent
Ni ne mèchent
Ile stérile
Abordée
Naufragé
Ère le style
Brouille art
Quand se décochent
Les flèches
De Pandare
Mine triste
Crayon gras
De l’artiste
Taille le bras
Lèvres sèches
Bleu azur
Ne murmurent
Ni ne mèchent
Ile stérile
Abordée
Naufragé
Ère le style
Brouille art
Quand se décochent
Les flèches
De Pandare